Isoler par l'extérieur

Nous proposons 3 types d'isolation extérieur:
- les panneaux de briques de parements,
- le bardage PVC

Ces trois produits sont trés différents de par la technique utilisé mais ces trois produits ont un utilisation commune: l'ISOLATION et l'ESTHETIQUE...

"L'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas..."

Que signifie isoler par l'extérieur ?

Briques de parments

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Bardage fibre-ciment

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Bardage PVC

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Isolation par l'extérieur, est l'acronyme d'isolation thermique par l'extérieur. Isoler par l'extérieur, c'est un peu comme habiller sa maison avec une superposition de couches de différents matériaux composant un système complet limitant la pénétration de l'air froid. Une bonne épaisseur d'isolant d'abord : du polyuréthane , de la laine de roche ou de la laine de verre. Puis, selon la finition choisie, soit une finition brique de parement, soit un film d'étanchéité recouvert du parement final (bardage). Toutes ces couches forment une carapace protectrice que l'on appelle un "mur manteau".

Quelle solution choisir : brique de parement ou bardage ?

C'est affaire de goût, mais aussi quelquefois de réglementation locale, car modifier l'apparence d'une façade impose l'obtention d'un permis de construire et certaines municipalités - ou leur architecte conseil - ne voient pas d'un oeil favorable des réalisations (un bardage bois, par exemple) contrastant trop avec leur environnement.
Les bardages sont proposés en divers matériaux : bois (sapin, pin Douglas, red cedar...), mais aussi terre cuite, béton, ardoise, zinc ou fibre-ciment. Certains immeubles ont même reçu un habillage en Corian. Plusieurs présentations sont possibles : panneaux, clins, tuiles... Ces parements se posent sur ossature bois ou métallique.

Quels sont les avantages , isolation par l'extérieur ?

Une meilleure isolation. En supprimant la plupart des ponts thermiques (à la jonction des planchers, des huisseries, dans les angles du bâti), elle affiche des performances au top.
Préservation de la surface habitable. L'argument est de taille aujourd'hui, dans un contexte de course au mètre carré. Selon le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), une isolation efficace par l'intérieur fait perdre jusqu'à 7 % de la surface habitable. L'ITE est donc préférable, même si la surface au sol augmente (l'État tolère dans ce cas un léger dépassement du COS, coefficient d'occupation des sols).
Les habitants n'ont pas à quitter leur maison. Avantage appréciable, chef de marché, "Lors d'un chantier d'isolation par l'extérieur, le travail s'effectue en milieu occupé. Les habitants restent dans le logement, puisque tout se fait à l'extérieur du domicile."
L'un des arguments contre l'ITE est en train de perdre de sa pertinence : il est désormais possible de trouver des parements spécifiques pour répondre aux besoins de certaines demeures avec façades moulurées, et les fabricants proposent des modénatures permettant d'isoler tout en respectant le style d'origine.

L'isolation par l'extérieur protège-t-elle le bâtiment contre le vieillissement ?

Oui. Elle évite aux murs le vieillissement prématuré dû aux intempéries et aux gros écarts de température qui peuvent aller jusqu'à 40 °C dans l'Hexagone. Ainsi, la structure bouge moins et les risques de fissures sont réduits. Encore faut-il que le support soit en bon état lors de la mise en oeuvre. En cas de remontées d'humidité non endiguées, l'eau peut rester emprisonnée derrière l'isolant et le film d'étanchéité. Et ressort à l'intérieur de la maison avec toutes les dégradations que ce phénomène implique.
"Isofaçade", une solution à la fois thermique et acoustique d'ITE valable pour tout type de bâtiment. Elle intègre divers panneaux et rouleaux d'isolant en fonction des exigences thermiques souhaitées, plus un bardage (clin, bardage bois,plaque fibre-ciment...

L'isolation par l'extérieur est-elle moins chère que l'isolation thermique par l'intérieur ?

Difficile à dire. Le prix dépend bien sûr de la surface à isoler, mais aussi de la complexité de la façade et des travaux induits (dépose et réinstallation des volets, travail sur les débords de toit...). Cependant, en rénovation, les professionnels s'accordent sur un coût moyen de 120 à 180 euros le m2. L'isolation par l'extérieur présente l'avantage d'une technique 2 en 1 : dans la mesure où isolation et ravalement vont de pair, le propriétaire est gagnant sur la durée des travaux. En revanche, l'isolation par l'intérieur permet le fractionnement des travaux et des paiements.

Peut-on la mettre en oeuvre soi-même ?

Rien ne s'y oppose, mais l'affaire est complexe et les difficultés nombreuses, ne serait-ce que le traitement des points singuliers : retours de tableaux, angles, encadrements de baies, appuis de fenêtres, seuils de portes... Mieux vaut faire appel au spécialiste qui aura une parfaite maîtrise des règles de mise en oeuvre et une connaissance des "avis techniques". Ce qui, là encore, ne va pas sans problème (voir question suivante).

Cette technique est-elle bien maîtrisée par les professionnels ?

Pas toujours, et c'est là le point noir du système. Certes, nombreux sont les industriels qui proposent leur solution. En revanche, dénicher l'artisan offrant toutes les garanties s'avère difficile. Maçons, façadiers, plaquistes, charpentiers... tous sont susceptibles de s'être initiés à ces techniques qui demandent beaucoup de soin, mais ceux qui peuvent présenter un panel de réalisations suffisamment convaincant (et rassurant) sont encore rares. Heureusement, la France rattrape peu à peu son retard sur ses voisins de l'Est, adeptes de l'ITE depuis plusieurs décennies, et la filière s'organise : les formations dispensées par les organismes spécialisés et les organisations professionnelles du bâtiment se multiplient..

L'isolation par l'extérieur a-t-elle son équivalent pour la toiture ?

Plusieurs techniques existent. L'une d'elles, le sarking, a été mise au point il y a une vingtaine d'années par Dow, mais de nombreux fabricants proposent leur propre solution. Le sarking permet d'isoler en continu et par l'extérieur les toitures inclinées. La charpente supporte les éléments de couverture par l'intermédiaire de la couche d'isolation, des contre-bois et des liteaux. Ce procédé, et c'est ce qui fait son succès, convient à tous les types de pentes, de formes de toitures et de couvertures,mais, pour des raisons de coût, il n'est mis en oeuvre que lors d'une réfection totale du toit ou de la réalisation d'une extension ou d'une surélévation
Hors de l'isolation thermique par l'extérieur, point de salut ?
Une quasi-absence d'isolation est la marque des constructions antérieures aux années 1970. Il n'existait alors aucune réglementation thermique (certains logements de cette époque sont purement et simplement dépourvus d'isolant). En termes de rénovation, réparer cet "oubli" est donc fondamental et, compte tenu des procédés constructifs de l'époque - des façades en béton ou brique, peu ornementées -, l'ITE est la meilleure option. Ce marché représenterait la bagatelle de 11 à 14 millions de mètres carrés de façades entre 2012 à 2015.

Pourtant, ce système n'a pas que des qualités. Au chapitre des inconvénients :
- La perte de luminosité des ouvertures due à la surépaisseur des murs.
- La profondeur des tableaux de fenêtres étant plus importante, il en résulte un effet de "meurtrière" (ou renfoncement). Un désagrément qui ne peut être corrigé qu'en changeant les baies ou en les plaçant aux nus extérieurs de la façade : de gros travaux en perspective.
- Par ailleurs, la solution ITE est quelquefois impraticable : dans le cas de maisons jumelles par exemple, si le voisin ne donne pas son autorisation, ou dans les zones protégées ou proches de monuments historiques.
- L'accord de la municipalité est aussi nécessaire pour une maison de ville, puisque l'ITE dépassera sur le trottoir, donc sur la voirie. En tout état de cause, il vous faudra déposer une déclaration de travaux, voire un permis de construire, s'il y a modification de l'aspect de la façade.

Comment pose-t-on l'isolant ?

Trois méthodes :
1. Collé : en neuf et en rénovation. Sur des supports non revêtus, sains, plans et cohérents. Le collage de l'isolant peut se faire par plots, bandes ou en pleine surface.
2. Calé-chevillé : en neuf et en rénovation. Sur des supports bruts ou revêtus et non plans. L'isolant doit être calé avec des plots de colle appliqués sur l'envers, puis il est immobilisé avec des chevilles à expansion.
3. Fixation mécanique : en rénovation. L'isolant est fixé horizontalement ou verticalement sur des profilés fixés dans le support. Ou bien verticalement à l'aide de raidisseurs glissés entre deux plaques.